Contributions
mise à jour : 23 mai 2010


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Texte d'une intervention lors du colloque du CNAJEP "Education populaire, nostalgie ou réalité". J'étais à l'époque responsable de la commission "Europe" et je représentais régulièrement les associations de jeunesse et d'éducation populaire dans les instances consultatives de l'union européenne et du conseil de l'Europe.

Sur la base de cette expérience, j'ai essayé de formuler dans ce texte les difficultés que les Français ont à construire une véritable représentation internationale des phénomènes auxquels ils sont confrontés et de caractériser leur attitude culturelle spontanée dans l'approche de ces phénomènes. Mon objectif était bien évidemment  d'alerter sur une réelle difficulté d'intégrer pleinement la dimension internationale dans  la maîtrise des évolutions futures des réseaux fédératifs.


Cet article a été écrit à la demande de travailleurs sociaux d'Ile de France avec qui je travaillais à l'époque sur les questions interculturelles, et qui étaient - comme tout le monde - si étonnés de la méconnaissance totale des réseaux français de la dimension européenne du "travail social de jeunesse", comme on dit dans le jargon européen.

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Ces ouvrages - le second est la réécriture augmentée du premier - consignent toutes les propositions que la Fédération des Francas a formulées dans le cadre du grand programme "Place de l'enfant" à l'adresse des élus locaux. J'avais été notamment chargé de coordonner la réflexion commune sur les questions "d'accueil éducatif", de "concertation" et de "réseau local pour l'enfance". Les parties du livre consacrées à ces thèmes sont donc directement reprises de textes internes que j'ai rédigés sur la base des travaux menés pour "Place de l'enfant"


La rédaction de cet article dans un numéro de "Réussir" consacré aux droits des enfants, et que j'étais chargé  "d'assembler", était rendue nécessaire compte tenu de la grande difficulté des éducateurs-animateurs à transcrire les objectifs de citoyenneté dans les pratiques éducatives concrètes. Il m'avait semblé à l'époque que la notion de "participation" telle que proposée par les textes internationaux sur les droits de l'enfant permettait une approche plus pragmatique et moins intimidante pour les "gens de terrain". D'ailleurs, comment bien traduire "citoyenneté" en langue étrangère ?




En tant que secrétaire du conseil scientifique des Francas de 1991 à 1994, j'ai directement écrit un certain nombre de ces textes, notamment ceux sur la laîcité et sur la culture., à partir des débats du conseil scientifique. Exercice redoutable, frustrant, ingrat s'il en était ! Mais au moins reste-til quelque chose de ces heures et ces heures de discussions passées au crible ensuite pour tenter d'y trouver quelques pépites finalement éclairantes. A les relire, ces textes ont "tenu la route" et ont pris peu de rides, c'est déjà pas mal. Mes constats ultérieurs m'ont finalement convaincu de leur utilité : lus et relus par les militants, ils étaient autant d'argumentaires structurant et crédibilisant leur approche des collectivités locales et autres partenaires financeurs de l'actions éducative locale (CAF, Etat), qui étaient alors tous en pleine demande de réflexion sur ces questions.



Cette contribution s'inscrit dans une brochure réalisée par les Francas à la mémoire de Raoul Dubois, décédé en 2004, fondateur de la Fédération, personnalité remarquable à laquelle j'étais profondément attaché et pour laquelle j'avais un respect sans borne, compte tenu de la constance et de l'humilité de ses engagements.



Ayant assuré la coordination générale de cette manifestation, j'ai participé d'assez près à la mise au point de ces textes, avec la FMVM et l'ADELS, partenaires de l'opération



Cette contribution s'inscrit dans le vaste ouvrage en trois tomes du très regretté Pierre de Rosa sur l'histoire de la Fédération des Francas. Il m'avait demandé en 2005 de pouvoir y travailler avec lui de manière plus approfondie, mais ni sa grave maladie, ni mon temps disponible ne nous ont permis d'aller très loin sur ce chemin. J'ai tout de même pu préparer pour lui quelques éléments du contexte culturel en France pour les années 1985-2005, en vue de l'écriture du deuxième tome de l'ouvrage, consacré à cette période. Ma contribution elle-même est intégrée au tome 3, qui rassemble des contributions de militants ou sympathisants, chacune sur un aspect particulier du développement historique du projet de la Fédération. Pierre de Rosa est décédé le 11 octobre 2009, emportant avec lui une bonne partie de la mémoire vive du mouvement.