Contributions
mise à jour : 23 mai 2010
Texte
d'une intervention lors du colloque du CNAJEP "Education populaire,
nostalgie ou réalité". J'étais à
l'époque responsable de la commission "Europe" et je
représentais régulièrement les associations de
jeunesse et d'éducation populaire dans les instances
consultatives de l'union européenne et du conseil de l'Europe.
Sur
la base de cette expérience, j'ai essayé de formuler dans
ce texte les difficultés que les Français ont à
construire une véritable représentation internationale
des phénomènes auxquels ils sont confrontés et de
caractériser leur attitude culturelle spontanée dans
l'approche de ces phénomènes. Mon objectif était
bien évidemment d'alerter sur une réelle
difficulté d'intégrer pleinement la dimension
internationale dans la maîtrise des évolutions
futures des réseaux fédératifs.
Cet
article a été écrit à la demande de
travailleurs sociaux d'Ile de France avec qui je travaillais
à l'époque sur les questions interculturelles, et qui étaient - comme tout le monde -
si étonnés de la méconnaissance totale des
réseaux français de la dimension européenne du
"travail social de jeunesse", comme on dit dans le jargon
européen.
- Jean-Paul HENRI (ouvrage collectif), "Place de l'enfant", éd. Milan 1992
Ces
ouvrages - le second est la réécriture augmentée
du premier - consignent toutes les propositions que la
Fédération des Francas a formulées dans le cadre
du grand programme "Place de l'enfant" à l'adresse des
élus locaux. J'avais été notamment chargé
de coordonner la réflexion commune sur les questions "d'accueil
éducatif", de "concertation" et de "réseau local pour
l'enfance". Les parties du livre consacrées à ces
thèmes sont donc directement reprises de textes internes que
j'ai rédigés sur la base des travaux menés pour
"Place de l'enfant"
La
rédaction de cet article dans un numéro de
"Réussir" consacré aux droits des enfants, et que
j'étais chargé "d'assembler", était rendue
nécessaire compte tenu de la grande difficulté des
éducateurs-animateurs à transcrire les objectifs de
citoyenneté dans les pratiques éducatives
concrètes. Il m'avait semblé à l'époque que
la notion de "participation" telle que proposée par les textes
internationaux sur les droits de l'enfant permettait une approche plus
pragmatique et moins intimidante pour les "gens de terrain".
D'ailleurs, comment bien traduire "citoyenneté" en langue
étrangère ?
En
tant que secrétaire du conseil scientifique des Francas de 1991
à 1994, j'ai directement écrit un certain nombre de ces
textes, notamment ceux sur la laîcité et sur la culture.,
à partir des débats du conseil scientifique. Exercice
redoutable, frustrant, ingrat s'il en était ! Mais au moins
reste-til quelque chose de ces heures et ces heures de discussions
passées au crible ensuite pour tenter d'y trouver quelques
pépites finalement éclairantes. A les relire, ces textes
ont "tenu la route" et ont pris peu de rides, c'est déjà
pas mal. Mes constats ultérieurs m'ont finalement convaincu de
leur utilité : lus et relus par les militants, ils
étaient autant d'argumentaires structurant et
crédibilisant leur approche des collectivités locales et
autres partenaires financeurs de l'actions éducative locale
(CAF, Etat),
qui étaient alors tous en pleine demande de réflexion sur
ces questions.
- Les Francas, Raoul Dubois, "On n'oublie pas quelqu'un comme Raoul", éd. Les
Francas/Milan, 2005
Cette
contribution s'inscrit dans une brochure réalisée par les
Francas à la mémoire de Raoul Dubois,
décédé en 2004, fondateur de la
Fédération, personnalité remarquable à
laquelle j'étais profondément attaché et pour
laquelle j'avais un respect sans borne, compte tenu de la constance et
de l'humilité de ses engagements.
Ayant
assuré la coordination générale de cette
manifestation, j'ai participé d'assez près à la
mise au point de ces textes, avec la FMVM et l'ADELS, partenaires de
l'opération
Cette
contribution s'inscrit dans le vaste ouvrage en trois tomes du
très regretté Pierre de Rosa sur l'histoire de la
Fédération des Francas. Il m'avait demandé en 2005
de pouvoir y travailler avec lui de manière plus approfondie,
mais ni sa grave maladie, ni mon temps disponible ne nous ont permis
d'aller très loin sur ce chemin. J'ai tout de même pu
préparer pour lui quelques éléments du contexte
culturel en France pour les années 1985-2005, en vue de
l'écriture du deuxième tome de l'ouvrage, consacré
à cette période. Ma contribution elle-même est
intégrée au tome 3, qui rassemble des contributions de
militants ou sympathisants, chacune sur un aspect particulier du
développement historique du projet de la
Fédération. Pierre de Rosa est
décédé le 11 octobre 2009, emportant avec lui une
bonne partie de la mémoire vive du mouvement.