Chicago 2012
23 juin - 19 juillet 2012
Chicago,
la ville d'Obama, est une très très grande ville, la
troisième des Etats-Unis, au sein d'une aire urbaine de... 10
millions d'habitants. Rien que ça. C'est donc la vraie grande
capitale des Grands Lacs. A ce titre, elle est toute entière
tournée vers le lac Michigan, dont les rives et les
rivières qui s'y jettent organisent la géographie urbaine
de cet immense ensemble.
Forcément, les métropoles de cette taille
recèlent une somme considérable de ressources
architecturales, urbaines, humaines, culturelles. Et pourtant,
était-ce la chaleur écrasante - 38° C en pleine
journée - ou autre chose, le sentiment est d'être
passé à côté de cette ville, dont l'ambiance
n'a rien à voir avec celle de New York.
L'impression générale est plutôt d'être
le bienvenu à New York, ville où l'on vient se
détendre et où chacun fait assaut pour accueillir
l'étranger du mieux possible - tradition d'immigration oblige.
Rien de cela à Chicago, ville où l'on vient pour
travailler - ou essayer - et où l'étranger est
plutôt gêneur qu'autre chose. C'est dit. Venant de la
très avenante et plutôt "cool" Toronto, le contraste
était saisissant, car à Chicago, à ce qu'il
semble, le conflit, la violence est toujours à fleur de peau,
même dans les gestes les plus ordinaires. Et l'arrogance et le
défi.
Alors, un fois les sites incontournables parcourus, la chaleur aidant,
refuge fut recherché au Grand Jardin botanique de la Ville. Ou
plutôt au jardin botanique de Glencoe, 30 km au nord du Centre
Ville, quartier où la moindre demeure a la taille d'un
chateau européen. Jardin très intéressant, du fait
qu'une grande partie est un véritable jardin américain,
et ne reproduit donc pas les jardins européens ou asiatiques. Le
jardin américain reconstitue la vaste prairie naturelle de
l'Amérique du Nord en ne présentant que des
espèces végétales indigènes. Concept
intéressant et étonnant pour un européen, peu
habitué à ces hectares de fleurs semi-sauvages de toutes
sortes, composant un paysage inconnu chez nous.
Enfin, l'on verra dans la dernière photo que malgré
l'immense connurbation, la nature est toujours prête à se
rappeler à l'homme !
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