Chaalis et Ermenonville
4 juin 2011
Tout près de
Chantilly et de Senlis, l'Abbaye
de Chaalis et le parc
Jean-Jacques Rousseau d'Ermenonville sont de beaux lieux
gorgés d'histoire que l'amateur de belles choses et de
promenades romantiques ne manqueront pas. Malheureusement,
l'interdiction de photographier dans le logis de l'Abbaye ne permet pas
ici de rendre compte de l'immense collection de meubles, d'objets de
décoration et d'objets précieux
amassés par le couple
Jacquemard-André, leur immense fortune leur a
permis, pendant des années, d'acheter en moyenne deux objets
précieux ou historiques par jour, avec une
prédilection pour l'art italien. Chaalis fut
acheté par eux, puis transformé en annexe de leur
hôtel particulier du boulevard Haussman. Le corps de logis de
l'Abbaye fut aménagé comme un gigantesque
appartement, sur deux niveaux. Curieusement, la profusion des objets ne
donne pas une impression d'accumulation ni de désordre :
Nelly André, peintre de son état, avait l'oeil et
savait parfaitement disposer les objets relativement les uns aux autres
pour inspirer au visiteur un sentiment d'harmonie, d'accord, de
confort.
Les autres éléments du site, dont une roseraie de
premier
ordre,valorisent encore magnifiquement la promenade.
Quant au Parc Jean-Jacques Rousseau d'Ermonville, qu'on ne s'attende pas à y trouver parterres impeccables et broderie végétale : il est comme le grand Jean-Jacques qui le fréquentait beaucoup dans ses dernières années : naturel, authentiques, et comme on pourrait oser dire "dans son jus". Et les jardiniers, manifestement, s'ingénient à y effacer toute trace de leur interaction avec la nature. Résultat étonnant : en pleine Ile de France, si raffinée habituellement, un espace vert comme livré à lui même, sauvageon, revêche, indompté. Loin, très loin de la tradition des Parcs à la Française... Manifestement hanté par un grand esprit plutôt frondeur.
Quant au Parc Jean-Jacques Rousseau d'Ermonville, qu'on ne s'attende pas à y trouver parterres impeccables et broderie végétale : il est comme le grand Jean-Jacques qui le fréquentait beaucoup dans ses dernières années : naturel, authentiques, et comme on pourrait oser dire "dans son jus". Et les jardiniers, manifestement, s'ingénient à y effacer toute trace de leur interaction avec la nature. Résultat étonnant : en pleine Ile de France, si raffinée habituellement, un espace vert comme livré à lui même, sauvageon, revêche, indompté. Loin, très loin de la tradition des Parcs à la Française... Manifestement hanté par un grand esprit plutôt frondeur.